Procès de Berlin : terrorisme iranien condamné
The Berlin Trial: Iranian Terrorism Condemned
Film documentaire de 52 min
Auteur – Réalisateur : Jamshid Golmakani
Cette enquête-documentaire se base sur les assassinats de quatre dirigeants du Parti Démocratique du Kurdistan d’Iran, en septembre 1992 à Berlin. Le film suit
de près, et dans ses moindres détails les tenants et les aboutissements de ces assassinats. En octobre 1993 commence le procès de cinq accusés, d'avoir mené cette action terroriste. Le procès a
duré trois an et demi.
Le 10 avril 1997, le Tribunal de Berlin, après 247 séances d'audience, rend le verdict. Le juge prononce la condamnation à l'emprisonnement des terroristes. Pour la première fois dans
l'histoire, il condamne aussi les hauts dirigeants de l'Etat iranien en tant les commanditaires de ces assassinats. Aussitôt, les gouvernements européens, par une décision commune rappellent
leurs ambassadeurs de Téhéran.
Le film suit aussi les sept mois de crise politique entre l'Union Européenne et l'Iran, qui prend fin avec le renvoi des ambassadeurs européens à Téhéran en novembre 1997. A l'occasion de
retour des ambassadeurs européens, le régime iranien sort vainqueur en imposant ses exigences à l'Union Européenne.
Extraits
J. Golmakani est journaliste-réalisateur d’origine iranienne. En 1977 il commence sa carrière comme rédacteur-photographe à Téhéran. En 1982 il se trouve en France comme réfugié. En 1989 il obtient un Doctorat en cinéma-télévision à la Sorbonne. Sa recherche sur L’image de l’Iran à la télévision française est publiée aux Editions L’Harmattan, préfacé par Marc Ferro.
Depuis trente ans il réalise des films documentaires pour la télévision française, notamment : Iran : Cri d’un peuple indigné-90’, Iran : le rêve d’une démocratie-52’, Iran : résistance d’un peuple opprimé-55’, Iran : le foot, un enjeu pour tous-52’, Iran, du foot et des affaires-56’, Procès de Berlin : terrorisme iranien condamné-52’, Demandeurs d’asile-52’, Berlin, premier procès du terrorisme iranien-46’, Des papiers pour les réfugiés-48’.
The Berlin Trial: Iranian Terrorism Condemned
Summary
This documentary enquiry starts out from the assassination of four members of the Iranian Kurdish political opposition on September 17th, 1992 in the Mykonos Restaurant in Berlin. The film
closely investigates all the ramifications of these murders. In October 1993 the trial began of one Iranian and four Lebanese citizens, accused of carrying out this terrorist attack. The trial
lasted three and a half years. On April 10, 1997, the Berlin court, after 247 public hearings, reached a verdict. The judge sentenced the terrorists to jail. For the first time in history, he
also convicted the leaders of the Iranian state as the people who ordered the assassinations. Immediately, the European governments took the decision to recall their ambassadors from Tehran. The
film recounts the seven months of political crisis between the European Union and Iran, which ended with the return of the European ambassadors to Tehran in November 1997. The ambassadors' return
was heralded by Tehran as a victory, for Iranian regime had succeeded in laying down its conditions to the European Union.
J. Golmakani is an Iranian-French filmmaker, author and journalist. In 1977 he began his career as a photojournalist in Tehran-Iran. In 1982 he emigrated to France where he studied and received a Doctorate in Cinema and Television from Sorbonne University. He is the author of Image of Iran on French Television. Golmakani has produced and directed many documentary films for French television as well as many other television companies outside of France.
Works by Golmakani: I Don’t Cry, I Paint-26 min, Iran, the Dream of a Democracy-52
min, Iran: The Broken Soul-55 min, Iranian Football: A Challenge for All-52 min, Iran, Football and Business-56
min, The Berlin Trial: Iranian Terrorism Condemned-52 min, Berlin, the First Trial of Iranian Terrorism-46 min, Asylum
Seekers-52 min, Papers for Asylum Seekers-48 min, Dream of a Poet in Exile-13 min.
Diffusion : Planète, Forum Planète, suivie du débat : «La raison d’Etat peut-elle tout justifier?», France 2 dans l’émission «La 25ème
Heure» et l’Histoire.
Revue de presse
France 2 Hébdo : La 25ème heure consacrée au procès berlinois du terrorisme iranien, un documentaire sur le procès d’assassinats de 4 opposants kurdes iraniens le 17
septembre 1992. Cette décision de justice fût la première de l’histoire à condamner l’Etat iranien, engendrant une crise politique entre l’Union Européenne et l’Iran qui ne pris fin qu’en
novembre dernier.
Télérama : Le 17 septembre 1992, quatre opposants kurdes iraniens sont assassinés à Berlin. Les services secrets de la République islamique ont à nouveau frappé. Ils ont
ainsi exécuté en Europe plus de deux cents adversaires du régime. D’ordinaire, les tueurs sont condamnés à des peins légères, ou renvoyés chez eux, sans que la responsabilité des commanditaires
soit mise en cause, au nom des intérêts (économiques) supérieurs des Etats. Mais, à Berlin, la communauté des exilés iraniens est active et dispose de puissants soutiens dans la
gauche.
Ce documentaire retrace comment leur mobilisation, soutenue par l’exceptionnelle fermeté du tribunal, parvient à déjouer les pressions de Bonn et de Téhéran. A l’issue d’un procès de quatre
ans, les cinq accusés sont condamnés sévèrement, et le régime iranien est reconnu coupable. Une première. Jamshid Golmakani suit de près, de trop près, cette lutte exemplaire. Il traîne et
s’égare dans ses méandres, plus en militant qu’en réalisateur. Il sert bien mal sa cause. Agnès Bozon-Verduraz
L’Express Magazine : Le Tribunal de Berlin condamne surtout l’Etat iranien, commanditaire de quadruple meurtre. L’Europe, qui rompt d’abord avec le gouvernement iranien, se
rétracte et autorise, dès le 23 février 1998, la reprise des relations ministérielles avec l’Iran, pour des raisons économiques. La déception succède à l’optimise pour les opposants au régime,
condamnés à l’exil ou à la mort. Un film superbe à l’heure où le peuple kurde tente de se faire entendre. M.Lb.
Le Monde Télévision : Dans Le Procès de Berlin, Jamshid Golmakani revient sur le jugement du tribunal de Berlin qui, en avril 1997, au terme d’un procès de quatre années,
rend responsables les plus hautes autorités de la République islamique d’Iran, d’avoir commandité l’assassinat d’opposants iraniens en 1992.Les opposants iraniens en Allemagne exultent. Avec les
amis allemands, ils se mobilisent pour empêcher que les pressions exercées par Téhéran sur le gouvernement de Bonn dénaturent le procès. Leurs efforts ne sont pas vains. Pour la première fois, un
procès d’auteurs de meurtres de leurs concitoyens (il y en a eu plus de deux cents depuis l’avènements de la République islamique en février 1979) permet, grâce notamment au témoignage d’un des
fondateurs des services de renseignements iraniens, de désigner les vrais coupables. Ils auraient voulu que cette « première » ouvre la voie à une mise en accusation du pouvoir iranien devant un
tribunal international. Leur déception est grande de voir que les tentions irano-européennes commencent à se dissiper à partir de novembre 1997, pour se résorber définitivement avec l’accession à
la présidence du réformateur Mohammad Khatami. Mouna Naïm
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